Histoire et découverte du point G
Tout le monde en parle, mais personne ne connaît vraiment l’origine du point G. Historiquement, il se réfère à Ernst Gräfenberg médecin gynécologue et chercheur allemand de renom, dont les recherches sur l’orgasme féminin l’ont conduit à localiser avec précision une zone érogène dans le vagin des femmes : le fameux point G.
Situé à l’intérieur du vagin, à environ 3-4 centimètres de son entrée au niveau de sa paroi antérieure, le point G comporte un mélange de tissus érectiles sollicités lors de la phase d’excitation. Ces tissus activent les terminaisons nerveuses pour une expérience des plus réjouissantes : les orgasmes vaginaux sont en effet souvent dépeints comme vertigineux et provoquent parfois des éjaculations féminimes… la fameuse femme fontaine !
Gräfenberg est le premier à avoir établi la corrélation entre la stimulation de ce point interne vaginal et l'orgasme.
Selon une hypothèse relativement populaire, le point G serait davantage sensible aux stimulations du fait de sa localisation en contact direct avec la partie interne du clitoris. Dissocier l’orgasme clitoridien de l'orgasme vaginal est donc partiellement faux, les deux allant bien souvent de pair ! Toutefois, si la jouissance issue de la stimulation clitoridienne est plus rapide à atteindre que celle de la stimulation vaginale, elle est aussi plus courte et moins intense